Par Sophie Bretesché, sociologue à l'IMT Atlantique de Nantes Management et Avenir n°83, février 2016 |
Cet article interroge la gestion post-exploitation d’une mine d’uranium française en soulignant le rôle des « traces » dans la prise en charge publique du risque. À partir des travaux de Ricœur, l’analyse souligne la pluralité des récits relatifs au territoire et l’émergence des traces comme forme spécifique de mémoire. Cet exemple fournit un cadre structurant pour questionner plus largement la construction du « mémorable » dans le cadre des territoires à risques. |