couverture livre faire face

Sylvia Becerra, Michèle Lalanne et Julien Weisbein (sous la direction de)

Postface de Claude Gilbert,

Toulouse, Octarès Editions, coll. « Colloques et congrès », 2017

   

 

 Aujourd’hui les risques environnementaux et sanitaires sont omniprésents. Comment penser ces risques ?

Comment les mettre en mots en dépit des incertitudes qui pèsent sur leur définition et le partage des connaissances à leur sujet ? Comment vivre avec des dangers inhérents aux environnements qui nous sont les plus familiers ? Pour répondre à ces questions, les contributeurs de cet ouvrage explorent les logiques et pratiques sociales par lesquelles les sociétés et les individus construisent leur rapport aux risques environnementaux. Des diverses contributions ici réunies, émergent trois configurations sociales du « Faire face » aux risques dans les sociétés contemporaines, ancrées dans l’ordinaire des mondes et dans la vie quotidienne des individus. En revisitant des risques plus ou moins bien prévus et mesurés, plus ou moins connus et renseignés (séismes, tsunamis, inondations, pollution intérieure, risques alimentaires, contaminants chimiques ou organiques, risques industriels, etc.) cet ouvrage contribue à une « sociologie du risque ordinaire ».

 

Avec les contributions de : Jean-François Barthe, Grégory Beaussart-Deramond, Sylvia Becerra, Sophie Bretesché, Stéphane Cartier, Florent Champy, Cécile Cornou, Gilbert de Terssac, Séverine Durand, Cécile Ferrieux, Irène Gaillard, Marie Gaille, Claude Gilbert, Cyrille Harpet, Guilhem Juteau-Martineau, Michèle Lalanne, Olivier Lepiller, Nicolas Maestripieri, Laurence Maurice, Marie Peretti-Ndiaye, Audrey Richard-Ferroudji, Julien Weisbein, Marie-Christine Zélem.

 MAV risque

Par Sophie Bretesché, sociologue à l'IMT Atlantique de Nantes

Management et Avenir n°83, février 2016

 

 Cet article interroge la gestion post-exploitation d’une mine d’uranium française en soulignant le rôle des « traces » dans la prise en charge publique du risque. À partir des travaux de Ricœur, l’analyse souligne la pluralité des récits relatifs au territoire et l’émergence des traces comme forme spécifique de mémoire. Cet exemple fournit un cadre structurant pour questionner plus largement la construction du « mémorable » dans le cadre des territoires à risques.

 

 

Retour aux publications