" L'empreinte de l'homme sur le littoral "
Dans le cadre de l'Université d'été de POLLUSOLS, la chaire RITE a organisé mercredi 13 juin, à l'Insula Café, une troisième soirée en partenariat avec POLLUSOLS sur "l'empreinte de l'homme sur le littoral."
Paul Fattal et Nicolas Rollo, tous deux enseignants-chercheurs au Laboratoire Littoral - Environnement - Télédétection – Géomatique de l’université de Nantes (LETG) ont répondu aux questions de Sylvain Le Berre, post-doctorant sur le projet POLLUSOLS qui animait la soirée.
Après avoir présenté leurs parcours respectifs et leurs domaines de spécialité, les intervenants ont exposé les différents types et sources de pollution littorale d’origine terrestre sur lesquelles ils travaillent et les activités y sont associées.
Deux grands types de pollution ont été mises en avant : celles, plus visibles et sans doute plus facile à gérer que sont les pollutions accidentelles de type marées noires. Et celles, plus insidieuses car diffuses : pollutions chimiques issus de produits phytosanitaires, de résidus médicamenteux, métaux lourds, issues des activités présentes sur les bassins versants de la Loire et de la Vilaine, pour évoquer des exemples de pollutions en Pays de la Loire.
Outre les conséquences d'ordre sanitaires et écologiques, ont été abordées les conséquences économiques des pollutions du littoral, et notamment sur l'attractivité touristique des lieux concernés par les marées vertes.
4ème édition des "Soirées du Risque" en partenariat avec l'Institut Kervégan et le réseau POLLUSOLS.
Joël Knoery, chercheur à l'IFREMER, nous présentera tour à tour l'histoire des utilisations du mercure, de technologies qui l'utilisent, et des risques associés à son omniprésence dans l’environnement.
Nous connaissons tous Mercure, dieu des marchands et des voleurs dans l’antiquité Romaine. Aujourd’hui, ce métal identifié surtout pour sa toxicité est encore utilisé dans certains produits de soin et de santé. Ses propriétés uniques l’ont rendu extrêmement bénéfique pour un large éventail d'activités humaines. Malheureusement, à cause de sa large utilisation, il est désormais présent partout dans l’environnement.
A partir de résultats de recherches menées dans le monde et d’exemples pris en Pays de la Loire, Joël Knoery, chercheur à l’Ifremer vous propose de guider votre regard sur le mercure, ce mystérieux métal qui « monte quand il fait chaud ». D’autre part, l’actualité scientifique très récente a pu montrer que la surexposition moyenne des femmes enceintes françaises au mercure est en légère baisse, mais toujours plus importante que dans les pays européens consommant moins de produits de la mer.
Joel Knoery est chercheur en océanographie basé depuis près de 25 ans à l’Ifremer.
Il a d’abord travaillé sur les gaz à effet de serre, sur les volcans sous-marins et leurs sources hydrothermales, et se consacre aujourd’hui au mercure en milieu marin.
Pour ses travaux, il a passé plus d’un an en mer et navigué sur les principaux océans du globe.
Pour plus de détails :
- La présentation de Joël Knoery, lors de cette soirée, au format PDF
"Du mail au travail emmailé ? L’effet miroir de la messagerie électronique"
Peut-on se libérer des mails ?
« On devient assujettis aux mails qui tombent », « On ne peut jamais se vider la tête », « On met tout le monde en copie pour se déresponsabiliser », «Certains sont pros dans la mise en visibilité par le mail», «Si on ne répond pas vite, on est soupçonné de ne pas être loyal».
Ces témoignages montrent la prégnance de l’usage du mail dans le travail contemporain. Nombreux sont en effet qui ne déconnectent jamais de leur travail. Par choix, obligation salariés ou incitation, 71% des cadres regardent leurs mails le soir ou durant leurs congés.
Par ailleurs, le développement sans limites des mails a un impact sur la productivité des salariés dont les tâches sont sans cesse interrompues. Faut-il imposer des journées sans mail comme l’ont fait Canon ou Sodexo ou former à un nouvel usage du mail comme l’a initié Engie.
A partir d’une recherche-action conduite dans une collectivité de l’Ouest de la France, François de Corbière et Bénédicte Geffroy, tous deux chercheurs à l’IMT Atlantique vous proposent de questionner le rôle que jouent l’organisation du travail et le management dans la multiplication des mails. A contre-courant des poncifs sur la place omnipotente des technologies de l’information, ils suggèrent de repenser l’organisation pour canaliser l’usage du mail. En effet, loin de simplifier la coordination et la coopération, l’usage du mail peut créer des e-bureaucraties en exacerbant des comportements d’évitement, de déresponsabilisation ou de déni du réel.
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Pour plus de détails :
- L'article sur la conférence "Vous avez (encore) un email", et une interview audio de Bénédicte Geffroy et de François de Corbière sur le site de l'Institut Kervégan, par Thibault Dumas
- Une interview de Bénédicte Geffroy pour le Journal Entreprise&Carrières, 19/09/2017
"Pollution des sols dans les jardins familiaux nantais : quels risques et quelles gestions ?"
Jeudi 26 janvier 2017 de 19h30 à 21h30, Insula Café – 47 Rue la Tour d’Auvergne Nantes
Il y a quelques années, la ville de Nantes a souhaité vérifier la qualité des sols de l’ensemble des jardins familiaux qu’elle gère. Des campagnes d’analyse ont révélé la présence de pollutions à des degrés divers sur quelques jardins. S’est alors posée la question des mesures à prendre et du devenir de ces jardins. La Ville de Nantes s’est ainsi associée à la communauté scientifique locale pour prendre une série de mesures, adaptées selon le degré de pollution, dans le double objectif de préserver la santé des citoyens et de leur permettre, autant que possible, de continuer à jouir des bienfaits de ces jardins familiaux.
Organisée dans le cadre de la Chaire Régionale RiTe (Risques et Technologies Émergentes) de l’École des Mines de Nantes et en partenariat avec l’Institut Kervégan, cette soirée débat sera l’occasion de discuter de la pollution des sols dans les jardins familiaux nantais, et des mesures de gestion qui ont été prises pour y faire face.
Une soirée animée par :
– Pierre-Yves LEBRUN – Conseiller municipal aux jardins familiaux et à l’éco-tourisme
– Cécile LE GUERN– Ingénieure de recherche au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM)
– Béatrice BECHET– Chargée de recherche à l’Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR)
– Thierry LEBEAU Enseignant chercheur à Université de Nantes
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"Changer, est-ce risqué ?"
Mardi 27 septembre 2016 à 19h00, Insula Café – 47 Rue la Tour d’Auvergne Nantes
Un événement de la Chaire RiTe de l'École des Mines des Nantes en partenariat avec l'Institut Kervégan.
Avec : Bernard BLANC, directeur général d’Aquitanis et Sophie BRETESCHÉ, Sociologue à l’École des Mines de Nantes
La question du changement traverse avec force et intensité l’ensemble des organisations contemporaines. Les fusions, réorganisations ainsi que les transformations numériques s’inscrivent dans un mouvement continu qui requiert de la part des salariés dirigeants adaptation, flexibilité et ajustement continu. Ce mouvement que connaissent les organisations génère un discours sur les « bienfaits » et les vertus du changement. Ainsi, la « résistance » est souvent interprétée comme le signe d’un retour passéiste à l’« avant » alors même qu’elle est le signe d’une culture professionnelle vivace.
A travers le témoignage de Bernard Blanc, directeur général d’Aquitanis (Office public d’habitat social) et de Sophie Brétésché, sociologue à l’École des Mines de Nantes, il s’agit de comprendre les transformations d’une organisation sous l’angle de sa culture professionnelle. L’angle choisi est de montrer sur une durée de 10 ans la nature des changements d’une organisation publique et les différentes façons de conduire ce changement. En effet, toutes les « conduites de changement » ne génèrent pas les mêmes effets et l’appui sur les cultures professionnelles constitue une ressource clé mais trop souvent négligée.
L’intervention vous propose de « penser » le changement à travers le regard d’un dirigeant embarqué dans l’action et celui d’une sociologue analysant au fil de l’eau l’évolution des métiers et de la culture interne.
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