"Le mercure, histoire d'un allié devenu ennemi
de l'avancée technologique à la pollution diffuse"
Le 14 février 2018, à l'Insula Café, à 19h15 aura lieu la 4ème édition des "Soirées du Risque" : cycle de causeries citoyennes proposées par la chaire RITE en partenariat avec l'Institut Kervégan et le réseau POLLUSOLS.
Joël Knoery, chercheur à l'IFREMER, nous présentera lors de cette soirée ses travaux sur le mercure.
Cette première soirée du risque de l’année 2018 vous invite à explorer le monde du mercure à travers son histoire et son impact sur l’environnement.
Nous connaissons tous Mercure, dieu des marchands et des voleurs dans l’antiquité Romaine. Aujourd’hui, ce métal identifié surtout pour sa toxicité est encore utilisé dans certains produits de soin et de santé. Ses propriétés uniques l’ont rendu extrêmement bénéfique pour un large éventail d'activités humaines. Malheureusement, à cause de sa large utilisation, il est désormais présent partout dans l’environnement.
A partir de résultats de recherches menées dans le monde et d’exemples pris en Pays de la Loire, Joël Knoery, chercheur à l’Ifremer vous propose de guider votre regard sur le mercure, ce mystérieux métal qui « monte quand il fait chaud ». D’autre part, l’actualité scientifique très récente a pu montrer que la surexposition moyenne des femmes enceintes françaises au mercure est en légère baisse, mais toujours plus importante que dans les pays européens consommant moins de produits de la mer.
Joël Knoery, nous présentera tour à tour l'histoire des utilisations du mercure, de technologies qui l'utilisent, et des risques associés à son omniprésence dans l’environnement.
Joel Knoery est chercheur en océanographie basé depuis près de 25 ans à l’Ifremer. Il a d’abord travaillé sur les gaz à effet de serre, sur les volcans sous-marins et leurs sources hydrothermales, et se consacre aujourd’hui au mercure en milieu marin. Pour ses travaux, il a passé plus d’un an en mer et navigué sur les principaux océans du globe.
Photo (c) P. Maraval et tirée du livre 1000 visages de chercheurs.
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