Escales autour du numérique
De l’innovation technologique à la transformation sociale
Chaire RITE – IMT Atlantique
Cité des Congrès de Nantes – 11 et 12 septembre 2018
Au coeur de cette évolution, de nouveaux écosystèmes numériques intersectoriels traitent des données d’origines multiples et donnent naissance à de nouveaux services et de nouveaux usages.
Nombre de secteurs industriels sont directement concernés par la transformation numérique et ses impacts sur la relation de service. Mais plus largement, les changements sociétaux et l’appétence citoyenne pour des formes de travail participatives et collaboratives invitent à penser conjointement changement technologique et transformation sociale. Si chacun ressent la nécessité de s’engager activement dans cette transformation, en mesure l’impact sur les organisations et les cultures professionnelles, ses effets sont encore peu anticipés et mis en discussion au sein des organisations.
L’objet du colloque porte précisément sur l’évolution des flux, des métiers et des organisations dans un contexte de changement technologique à venir. Il s’agit de mettre en discussion les avancées industrielles, les retours d’expérience issus de l’entreprise avec les regards des chercheurs sur ces évolutions en cours.
Innovations technologiques et nouveaux modes de production
Ce premier temps vise à mieux définir les contours de l’usine du futur à partir des innovations technologiques. Si des expériences concrètes s’appuient sur le « tout technologique » pour renouveler les modes de production, d’autres scénarios privilégient des formes plus hybrides. Cette session propose de mettre en discussion les choix stratégiques et technologiques inhérents à l’usine du futur.
Les organisations de demain
L’accélération des innovations technologiques implique une mutation des modes d’organisation et des interfaces homme/machine. D’un point de vue opérationnel, le déploiement de nouvelles stratégies numériques requiert d’imaginer conjointement des organisations adéquates et évolutives. Si cette question n’est pas nouvelle en soi, elle
invite à repenser la division du travail et la distribution des activités. Par ailleurs, si le discours sur « l’entreprise libérée » accompagne fréquemment la mise en oeuvre d’organisations centrées sur le « tout numérique », il s’agit d’appréhender les formes d’organisations émergentes et de caractériser leur spécificité. Cette session propose de
discuter des organisations de demain.
Le travail à l’ère du numérique
Le numérique suscite un ensemble de changements sur notre rapport au travail. L’autonomie, la reconnaissance de la singularité, la valorisation de la réputation font partie des habits neufs du travail contemporain. Les frontières entre travail, loisir, vie familiale s’entremêlent au point de remettre en cause les anciens compromis sociaux, voire l’équilibre de la société salariale. Par ailleurs, la technologie recompose les activités humaines au point de questionner la place de l’homme dans les univers de production.
La valeur du travail humain s’avère d’autant plus bousculée au regard des évolutions technologiques en cours. Cette session propose de recenser et caractériser les mutations en cours pour appréhender le travail de demain.
Nouveau monde industriel, nouvelle société ?
Les innovations technologiques préfigurent un nouveau monde productif marqué par un fonctionnement en réseau, des connexions permanentes et une coopération sans limites physiques. Cette session vise à mettre en discussion les effets de changements en cours.
Peut-on parler de rupture majeure dans les façons de produire et de travailler ou de continuité historique dans le déploiement de la technologie ? En effet, si la robotique et l’intelligence artificielle permettent une nouvelle répartition des tâches entre l’homme et la machine, la valeur intrinsèque de l’activité humaine est alors fortement questionnée.
Comment repenser la place de l’humain et sa singularité dans ces univers « habités » par la technologie ?
DÉPÔT DES INTENTIONS DE COMMUNICATIONS À L’ADRESSE SUIVANTE :
appelacom-jdr2018@imt-atlantique.fr
JUSQU’AU 1er AVRIL 2018
Format des intentions de communication
Les intentions de communication (Times New Roman, taille 12) devront mentionner le thème retenu, comporter un résumé de 5 lignes et 5 mots-clés maximum et faire ressortir clairement les points suivants :
L’objet et la problématique de la communication
Le cadre théorique mobilisé
La méthodologie
Les résultats et points de discussion
Une dizaine de références bibliographiques
Sur le format, nous vous invitons à respecter les consignes suivantes : 7000 mots, Times New Roman, Caractères 12, Interligne, 1,5, marge de 2,5.
Nous vous demandons par ailleurs de respecter les normes de bibliographie suivantes :
Présentation :
– Titre 1, titre 1.1, pas de 3ème niveau de sous-titre,
– Annexes et notes de bas de page à éviter,
– Tableaux, figures et encadrés numérotés avec un titre au dessus du tableau ou de la figure, dans le corps du texte (Tableau 1 : réponses)
Références bibliographiques :
– Les références sont signalées dans le texte (Peretti, 2012) avec la pagination en cas de citation uniquement (Peretti, 2012, p. 205). Toutes les références du texte et elles seules doivent être précisées à la fin de l’article.
– Pour un livre : Peretti J.M. (2012), Gestion des Ressources Humaines, 18ème édition, Paris, Vuibert.
– Pour un article : Igalens J.& Sahraoui D. (2010), Pratiques de diversité : portées et limites au regard du contexte local, Revue Management & Avenir, n° 38, octobre, p. 138-154.
– Pour un chapitre : Brasseur M. & Douillet B. (2011), Et si le leadership s’apprenait ? in Peretti J.M. (éd.), Tous Leaders, Eyrolles, p. 199-204
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